Apprivoiser à nouveau : quand la sécurité émotionnelle devient un langage.
- Nathalie GUZZETTA
- 8 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 juil.
– Se reconstruire, c’est aussi réapprendre à être en lien –
Après un traumatisme, l’élan relationnel peut être profondément altéré. Ce n’est pas seulement la confiance en l’autre qui s’effondre, c’est aussi celle que l’on a en soi, en ses ressentis, en ses besoins. Le corps devient un lieu d’alerte, les gestes de tendresse peuvent sembler suspects, et même le regard d’un proche peut réveiller la peur ou le doute.
Dans ce contexte, se laisser approcher n’a rien d’évident. Le lien, pour redevenir possible, doit être recréé… autrement. À travers des repères clairs, des gestes sûrs, une présence sans attente. C’est là que commence l’apprivoisement.
🌱 Le lien peut guérir… mais seulement s’il ne bouscule pas
Dans les relations post-trauma, ce qui soigne, ce n’est pas la fusion. C’est la possibilité d’être soi, même cabossée, même silencieuse, et d’être accueillie ainsi. Parfois, ce n’est pas l’étreinte qui rassure, mais le simple fait que quelqu’un reste, tranquillement, sans poser de questions.
Créer un code, instaurer des signaux pour dire “aujourd’hui je peux” ou “aujourd’hui je ne peux pas”, c’est une forme de communication précieuse. Elle dit : « Je veux bien être là, mais à ma façon, à mon rythme. » Et si l’autre respecte cela, alors une nouvelle confiance peut naître — une confiance choisie, ressentie, durable.
🕊️ Écouter l'épisode : un pas de plus dans cette exploration
Dans l’épisode « Apprivoiser à nouveau », Lapinette nous invite à sentir ce que cela change, quand quelqu’un nous laisse le temps. Quand un regard, une pierre posée, ou une respiration deviennent des langages de lien.
🎧 Vous pouvez l’écouter dès maintenant dans la série « Lapinette, la Mémoire du Silence » — un conte thérapeutique tout en douceur pour celles qui avancent à petits pas, mais qui avancent quand même.
🙏🏻 En vous souhaitant…
… de pouvoir vous apprivoiser vous-même, avec infiniment de douceur.
De rencontrer ou reconnaître les présences qui vous laissent le temps.
Et de vous rappeler que la lenteur n’est pas un échec, c’est souvent le seul rythme juste après les blessures.
Pour aller plus loin...
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