Comprendre le silence après un traumatisme : un chemin vers la reconstruction
- Nathalie GUZZETTA
- 26 mai
- 2 min de lecture

Le silence peut parfois sembler lourd, pesant, et difficile à comprendre, surtout lorsqu’il s’installe après un événement traumatique. Il est fréquent que les personnes ayant vécu un traumatisme se replient sur elles-mêmes, réduisent leurs échanges, et paraissent absentes ou distantes. Ce retrait n’est pas un simple choix : c’est souvent une réponse complexe et profonde liée à la manière dont le corps et l’esprit tentent de gérer une souffrance intense.
Pourquoi ce silence ?
Après un traumatisme, le cerveau et le système nerveux peuvent se mettre en état de protection extrême. Le silence, la dissociation ou l’isolement sont des mécanismes naturels de survie. Ils permettent à la personne de se préserver face à une réalité intérieure trop douloureuse ou trop menaçante.
Cette forme de silence n’est pas synonyme d’indifférence ou de refus d’aimer, bien au contraire. Derrière ce silence se cache souvent une grande vulnérabilité et un besoin profond d’être compris et soutenu sans jugement.
Les signes du silence traumatique
Le retrait social, l’évitement du contact, l’hypervigilance aux stimuli, la difficulté à exprimer ses émotions ou à se concentrer sont autant de manifestations fréquentes. Ce sont des indicateurs que la personne est en lutte avec un mal-être invisible, parfois incompréhensible pour elle-même.
Comment accompagner ce silence ?
Le chemin vers la guérison passe par la douceur et la patience. Il est essentiel d’offrir un espace sécurisant où la personne peut petit à petit réapprendre à s’écouter, à mettre des mots sur ses émotions, à renouer avec ses sensations corporelles.
Ce n’est jamais un parcours linéaire : il faut accepter les étapes, les retours en arrière, les fragilités. Accompagner sans pression, avec bienveillance, peut permettre de rallumer la « braise » intérieure, cette flamme de vie qui semble éteinte, mais qui peut renaître.
Un pont vers l’histoire de Lapinette
Dans notre série de podcasts, Lapinette, une petite lapine tendre, illustre cette réalité silencieuse et complexe. Son parcours invite à mieux comprendre ce silence après un traumatisme, à reconnaître ses effets sans jugement ni précipitation.
En vous souhaitant…
De trouver, au fil de votre chemin, la douceur nécessaire pour apprivoiser le silence…
Que chaque pas, même minuscule, soit reconnu comme une avancée. Que vous puissiez rencontrer sur votre route des espaces et des personnes qui accueillent sans forcer, qui écoutent sans juger. Et que la vie, doucement, vienne murmurer à nouveau à votre oreille. 🌷
Pour aller plus loin...
🎧 Si vous vous reconnaissez dans l’histoire de Lapinette ou que vous accompagnez quelqu’un dans cette épreuve, sachez que le chemin vers la reconstruction est possible.Une aide professionnelle adaptée, un environnement sécurisant, et du temps peuvent permettre de revenir à soi, lentement mais sûrement.
🔗 Écoutez gratuitement le dernier épisode — Chapitre 3 : Le monde à l’envers
📩 Besoin d’un petit coup de pouce pour démarrer ?
Je vous propose également un guide gratuit pour mieux comprendre le traumatisme et amorcer en douceur une reconnexion à vous-même.
🌿 Et si vous avez envie d’un accompagnement plus profond, mes retraites bien-être offrent un espace sécurisant pour explorer, relâcher, respirer… et renouer avec soi.Toutes les infos sont à retrouver ici :