La résilience : ce qu’elle est… et comment la développer
- Nathalie GUZZETTA
- il y a 6 heures
- 3 min de lecture

On en parle souvent.Dans les livres de développement personnel, dans les émissions télé, sur les réseaux.Mais qu’est-ce que la résilience, vraiment ?Et comment la cultiver, quand on a vécu un traumatisme qui a bouleversé sa vie, son corps, ses repères ?
Dans cet article, je vous propose un regard doux et incarné sur ce mot si souvent utilisé… parfois mal compris.
La résilience n’est pas un super-pouvoir
On croit parfois que certaines personnes “ont” la résilience, et d’autres non.Comme si c’était un trait de caractère réservé aux plus fortes.En réalité, la résilience est une capacité. Elle peut être fragilisée par les épreuves, mais elle peut aussi se reconstruire, petit à petit.
Ce n’est pas une force brute. Ce n’est pas un masque.
C’est un chemin, intérieur, parfois lent… mais profondément vivant.
Première étape : reconnaître ce qui a été vécu
Développer sa résilience commence souvent par une étape inconfortable mais essentielle :👉 accepter ce qui a eu lieu.Pas dans le sens de l’excuser. Pas dans le sens de l’oublier.Mais simplement en nommant la réalité, en la regardant avec honnêteté.
C’est ce mouvement qui permet de poser les premières fondations de la guérison. Dire : “oui, c’est arrivé” — sans minimiser, sans fuir.
La force du lien, pour se reconstruire
La résilience se tisse rarement seule.S’entourer de personnes bienveillantes — une amie, un thérapeute, un groupe de soutien — peut profondément transformer le chemin.
Parfois, le regard doux d’un autre peut nous rendre à nous-mêmes.Là où l’on s’était durcie, isolée, anesthésiée pour survivre…le lien peut rouvrir une fenêtre vers la vie.
Apprendre l’autocompassion : un vrai tournant
Une autre clé précieuse de la résilience, c’est l’autocompassion.Apprendre à se parler avec douceur.À se traiter comme on traiterait une amie chère dans la même situation.
Cela ne veut pas dire “se plaindre”. Cela veut dire cesser de se maltraiter intérieurement.Faire de son esprit un lieu un peu plus sûr. Un peu plus accueillant.Ce n’est pas toujours facile. Mais c’est un vrai pas vers la réparation.
Accueillir les émotions, sans se laisser emporter
Enfin, la résilience implique de refaire de la place aux émotions.Les accueillir. Les nommer. Les ressentir — sans s’y noyer.
Les émotions parlent de nos besoins, de nos limites, de nos blessures.Quand on les écoute, quand on les reconnaît, on commence déjà à se réparer.Il ne s’agit pas de “bien réagir”. Il s’agit de se laisser être, un peu plus pleinement.
La résilience : un chemin, pas une performance
Il n’y a pas d’objectif à atteindre.Pas de ligne d’arrivée à franchir.La résilience, c’est un mouvement. Un processus.Une façon d’habiter à nouveau sa vie, même si c’est par tout petits pas.
Certaines journées seront encore lourdes. Certaines vagues vous ramèneront en arrière.Mais cela ne veut pas dire que vous régressez.Cela veut juste dire que vous traversez.
Alors soyez patiente avec vous-même.
Prenez soin de vos ressources. Nourrissez vos liens de soutien.
Et souvenez-vous : La résilience, c’est aussi cela : recommencer à vivre, autrement. 🕊️
Pour aller plus loin
👉 Pour aller plus loin, vous pouvez écouter l’épisode 2 de mon podcast Psycho-éducatif : comprendre pour se libérer :
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