Pourquoi comprendre son trauma ne suffit pas pour aller mieux
- Nathalie GUZZETTA
- 30 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 mai

On pourrait croire qu'une fois que l'on a compris d'où viennent nos souffrances, les choses devraient s'arranger. Après tout, nommer un trauma, mettre en lumière ses origines, c’est déjà un grand pas… n’est-ce pas ? Et pourtant, combien de femmes se retrouvent, malgré des années de thérapie, de lectures, de réflexions, à se dire : « Je sais d’où ça vient… mais je ne vais pas mieux. »
Dans cet article, j’aimerais vous expliquer pourquoi la compréhension ne suffit pas à guérir, et ce qu’il manque souvent pour que la vraie libération puisse commencer.
Comprendre, c’est une porte d’entrée mais ce n’est pas le chemin
Comprendre, c’est essentiel. Cela peut désamorcer la honte, replacer les pièces du puzzle, donner du sens. Mais le trauma n’est pas logé dans la pensée. Il vit dans le corps, dans le système nerveux, dans des réflexes archaïques de survie.
Une femme qui a été figée, qui s’est dissociée pour survivre, peut en être pleinement consciente… tout en continuant à vivre comme si elle était encore en danger.Son corps réagit avant même qu’elle ne pense.
Le vrai nœud, c’est le système nerveux
Quand on a vécu un ou plusieurs traumas, notre système nerveux se dérègle. Il reste bloqué dans des états de stress chronique : hypervigilance, fatigue extrême, anesthésie émotionnelle…Même si notre tête sait que ce n’est plus comme avant, notre corps, lui, n’est pas encore convaincu.
C’est pourquoi on peut comprendre… sans pour autant sentir de mieux-être.Parce que la libération n’est pas (seulement) mentale.Elle a besoin d’un espace où le corps se sent à nouveau en sécurité, où il peut desserrer ses protections, relâcher ses tensions, retrouver son élan de vie.
Ce qui aide vraiment à aller mieux
Ce qui fait basculer, c’est souvent l’expérience directe de sécurité, même brève.Un moment où l’on peut soupirer sans peur.Un instant où l’on sent qu’on est là, dans son corps, sans se juger.Un contact humain simple et vrai, sans attente.
C’est aussi des pratiques douces, progressives, respectueuses du rythme de chacune :
des exercices de régulation du système nerveux,
des temps de relaxation ou de visualisation,
de la thérapie corporelle,
ou même de l’humour, du jeu, du mouvement…
Pour aller plus loin
J’ai enregistré un épisode de podcast sur ce sujet, dans la série Psycho-éducatif : comprendre pour se libérer. 🎧 Vous pouvez l’écouter ici.
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