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Quand le silence en dit long


– Le chemin vers soi ne passe pas toujours par les mots –



Il existe des douleurs que l’on ne peut pas nommer. Des fragments de mémoire épars. Des émotions trop lourdes ou trop vagues pour être racontées.

Et pourtant… cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas là. Au contraire.

Elles vivent dans le corps. Dans les tensions diffuses, dans les absences soudaines, dans la difficulté à se sentir « là », entière, vivante.

Il y a des périodes dans la vie où l’on se sent comme éloignée de soi-même. Comme si une part de nous s’était retirée, mise à l’écart. Cela arrive souvent après un choc. Un traumatisme. Parfois ancien, parfois inconscient.

Dans ces moments-là, l’idée de parler semble bien loin. On voudrait comprendre, mettre en mots, donner un sens… Mais aucun mot ne vient.

Et souvent, le silence s’installe.

Un silence qui, au premier abord, peut faire peur. Un silence que l’on juge, que l’on prend pour un blocage.

Mais ce silence, en réalité, est un langage à part entière.



🧠 Le corps, premier messager


La mémoire traumatique est fragmentée, souvent dissociée. Elle s’enfouit profondément, parfois au point que la personne elle-même doute d’avoir vécu ce qu’elle a vécu.

Mais le corps, lui, garde la trace. Et c’est alors lui qui prend le relais. Il dit ce qui ne peut encore être dit. Il traduit, à sa manière, les empreintes d’un vécu insoutenable.

Non pas pour faire souffrir — mais pour inviter, avec une infinie prudence, à revenir à soi.


Lorsque la mémoire traumatique est activée, elle ne revient pas comme un film.

Elle revient en sensations.

En confusion.

En immobilité parfois.

Une sensation floue, à un moment précis... Un regard qui se brouille sans raison, une tension dans la mâchoire, une absence soudaine, une fuite du regard...

Et c’est en commençant à reconnaître ces signaux — sans forcément les analyser — que l’on amorce un retour à soi.

Cela demande de la patience, de la douceur, et parfois, simplement… de s’asseoir, de respirer et d’être là.

Ce silence intérieur peut alors être vu non comme un vide, mais comme un espace de protection. Un signal discret du système nerveux qui murmure :

« Ce n’est pas encore le moment. Mais je suis là. »


🤍 On peut commencer sans mots


Dans un accompagnement respectueux, il n’est pas nécessaire de tout dire. Ni de tout comprendre d’un coup. Parfois, respirer en présence d’un autre suffit à ouvrir une première brèche vers la guérison.

Il ne s’agit pas de forcer les mots. Ni d’expliquer ce qui n’est pas encore clair.

Mais simplement… de pouvoir être là. Écoutée, sans pression. Accueillie dans ce que l’on est. Dans le rythme qui est le nôtre. Et peu à peu, sentir que quelque chose s’apaise.

Cela peut être le début d’un chemin. Minuscule, fragile… Mais bien réel.



🐾 Un premier pas vers la clairière


Dans l’épisode de cette semaine, Lapinette vit cette étape sensible. Elle ne sait pas trop pourquoi elle y va. Elle a peur de ne pas savoir quoi dire.

Et en même temps, quelque chose en elle sent qu’il faut essayer. Pas à pas.

Même si ce n’est pas encore la joie. Même si la tendresse d’avant semble loin.

C’est ce que raconte Le chemin de la clairière. Un épisode doux, nuancé, qui parle de ces premiers pas invisibles mais essentiels vers la reconstruction. Un récit qui résonnera peut-être avec votre propre chemin.




En vous souhaitant…


… d’avoir le droit de ne pas parler tout de suite.

De pouvoir, à votre rythme, faire confiance à ce qui se réveille doucement en vous.

De ne pas chercher à tout dire, tout comprendre, tout expliquer.

De sentir que ce silence n’est pas un vide, mais une protection.

Et qu’un jour, peut-être, il deviendra souffle, lien… ou mot posé, enfin, à votre rythme.



Pour aller plus loin...


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